La Nostalgie de Tenebrous, son histoire
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Note : je parle de Tenebrous comme étant une personne à part, puisqu'il ne s'agit pas de moi. Tout ce que je fais, c'est jouer le rôle de Tenebrous et tracer son chemin. Je préfère ainsi utiliser "il".
Il faisait jour. Tenebrous était entré dans son havre-sac. Il fixa le sol, toucha les objets, et une vague de souvenirs lui monta à la tête. Il se rappelait de son passé, celui de diplomate. Il était un sram qui n'hésitait pas à se glisser partout pour faire entendre ses mots : passant de membre de guilde, à Chef de Guilde puis à Gouverneur. Il avait bravé tous les dangers, et il en était fier.
Il se rappelait de ses premiers jours, lors de son arrivée à Bonta, il était descendu d'Incarnam avec une horde d'autres âmes. Il combattait avec bravoure dès ses premiers jours, il ne faisait que ça et c'est la période dans laquelle il a su maîtriser les arts que son Dieu lui avait confiés.
Tenebrous était au tout départ un mercenaire, ou du moins un aventurier discret qui aimait bien sa liberté, son indépendance. Il était aussi Bontarien, et il se disait l'être pour la vie, pour l'éternité. Dès les débuts de son aventure, il s'aventura dans les zones les plus dangereuses du monde des Douze. Celle qui l'était le plus était remplie de bestioles sauvages qui sautaient à la tête de tout individu... il s'en rappelle, c'était affreux. Les Moskitos et les Boos, lui, il n'aimait pas ça mais il fallait bien y passer pour apprendre à développer son art de classe.
Puis un beau jour, dirons nous, il rencontra Marabou. Alors non, ce n'était pas ce gros Bouftou insignifiant - à l'époque personne ne le connaissait - mais il s'agissait d'un sadida qui portait la couronne de Vice-Gouverneur de Bonta. Tenebrous lui raconta ses journées qu'il passait avec son ami garde appelé Khiel, et il jura fidélité au pouvoir de Bonta. Le Vice, plutôt enthousiaste à savoir que de véritables gardes existaient, lui proposa de le rejoindre dans, premièrement, de longs combats pour dégager les marrées de tout ces insectes. Il enseigna à Tenebrous que la nature avait le droit de s'installer, même en cette marrée. Tenebrous était l'élève de Marabou, et ce dernier l'invita dans sa guilde. Le sram était aux anges : "Rejoindre une guilde dans laquelle je me sens utile par les liens d'amitié et par la participation politique ! Que pouvais-je demander de mieux ?"
Au fil du temps, Tenebrous se battait. Il maîtrisait le combat comme n'importe qui et ses ennemis mourraient souvent sur son passage. Pour lui, un bandit devait payer ses crimes : un bandit se devait d'y passer lui aussi. C'est pourquoi il observa et joua un rôle dans les premières luttes contre l'Injustice Ligue en joignant des combats, et en faisant goûter aux ennemis la puissance de ses dagues (hors sujet : et de sa pelle aussi puisque Tenebrous était à l'époque un requin armé d'une pelle... ahhh ces vieux items qu'il fallait trouver puisque les panoplies étaient rarissimes...). Il en profita pour tisser des réseaux d'espionnage, qui fonctionnaient à merveille, sans doute les premiers de l'histoire de Bonta.
Puis, lors d'une époque, Tenebrous était parti. Tenebrous était fatigué des combats qu'il menait. Il voulait voir autre chose, et plus personne n'eut de nouvelles de lui avant de longues périodes. Finalement, il revint plusieurs mois après lorsqu'il retrouva de très lointains amis à qui il tenait beaucoup. Il arriva à leurs côtés, afficha sa guilde pendant des jours, et daigna la quitter suite à l'inactivité de cette dernière et à sa désertion. Tenebrous ne s'est jamais rappelé du nom de cette guilde.
Une nouvelle époque avait donc commencé pour Tenebrous. Il avait rejoint ses amis en Amakna, et il avait reprit contact avec son confrère Linkolas, Bontarien lui aussi. Tous ensemble, ils avaient cédé à la demande d'un certain Santoverso, qui fut un crâ feu, afin de le rejoindre sous sa bannière du Nouvel Empire. Ils avancèrent, fiers pour leur âge, mais Tenebrous et ses camarades n'en pouvaient plus.
Le meneur était un crâ qui avait reçu une si mauvaise formation militaire qu'il plaçait ses balises n'importe comment, et ce n'est pas tout. Il n'avait absolument aucune formation diplomatique et de formation sur la gestion : il agissait comme un roi absolu, ivre, et qui ne partageait pas ses pouvoirs. Il voyait ses membres s'investir, et lui il n'était jamais là et s'amuser à renvoyer des membres comme bon lui semble, quand il voyait que le score d'implication de ce dernier augmentait trop à son égard. Les troupes étaient désespérées et Tenebrous parlait d'une révolte.
Les camarades Ténébristes étaient effrayés. "Je ne veux pas être le leader de cette révolte" lui dit Lady Mobilus, "Je ne veux pas faire de bêtise.". Pour Tenebrous, c'était inacceptable de rester là à accepter sa domination. Pour Tenebrous, il était aussi inacceptable de faire parti d'une guilde dans laquelle un des leurs l'aurait fondé sans discussion. Il ne voulait que le pouvoir, ce roi. C'est de cela que Tenebrous parti, en consultant une dernière fois ses camarades, afin de fonder "La Confrérie Sirsox".
"La Confrérie Sirsox" (qui est notre guilde alliée actuellement) est une guilde qui est basée sur le contact entre amis. Pour sceller cela à jamais, les lettres de Sirsox représentent la première lettre de chaque classe de chacun des révoltés qui ont adhéré au projet ; c'est-à-dire tout le monde. Tenebrous partagea son pouvoir avec chacun d'entre eux, fondant ainsi les ArchiMaîtres et l'ArchiMaîtresse, tous égaux et libres en droits. Ces deux grades existent encore en ce vingt-six novembre.
Cette Confrérie était la chose qui l'importait le plus, suivi de la politique. Qui n'a jamais entendu parler de son passé en tant que Gouverneur et de sa lutte contre les injustes roses ? Tenebrous était fier d'avoir participé à la vie politique de sa nation ; et ce en se faisant nommer Gouverneur de la Nation sans n'avoir jamais occupé de poste quelconque auparavant. Tout était basé sur son équipe de choc : ses conseillers en tout genre étaient ses amis - nous parlons de véritables amis-, qui furent pour la plupart des connaisseurs de la politique à tout hasard ; cela l'avait bien arrangé. Il pouvait hisser le drapeau de l'amitié au Gouvernement Bontarien ; mais ce dernier était sali par la réputation que tentaient de créer les roses.
Ces roses étaient caractérisés et définis par deux guildes : l'Injustice Ligue et la Pink Solution. Ils étaient réputés pour leur science en toute malfaisance, et Tenebrous les observait depuis ses premiers jours, lors de la défense qu'il accordait aux citoyens avec ses anciens amis. En fait, ces derniers s'étaient attaqué à lui puisqu'ils pensaient qu'il lui aurait déclaré la guerre. Tenebrous ne l'avait pourtant pas mêlé et précisé dans ses campagnes politiques.
La suite des événements était un peu plus perturbant. La politique jonglait avec sa vie d'ArchiMaître, jusqu'à ce qu'il soit un jour bien fatigué de son épopée. Ce dernier avait déjà égaré la politique, jusqu'à s'effacer et se déclarer disparu ; vieillissant trop rapidement ; du monde des Douze. On n'entendait plus parler de lui...
... jusqu'à un jour (Tenebrous n'est pas du tout familier avec les dates, il ne saura jamais raconter sa vie en détail) ! Il avait entendu dire que l'un des Sirsox était monté au pouvoir. Tenebrous lui confia alors toutes ses félicitations ; avant de n'entrer après proposition dans ce Gouvernement (il faisait de nouvelles rondes dans le monde depuis plusieurs jours avant cette élection) mais de ne rencontrer un malentendu avec ce dernier. Ce dernier restera effacé, pour ne jamais remonter ce sujet, mais cela lui a coûté bien cher à lui mais aussi à son disciple. Horrifié, terrifié, Tenebrous quitta les siens. Il s'était de toute manière senti expulsé de sa propre guilde depuis des temps déjà.
Et un autre jour, suivant de près ceux de son nouveau désespoir, Les Rédempteurs arrivèrent. Vous. Accueillant Tenebrous, qui n'avait lui même aucune envie de rejoindre une guilde (il souhaitait rejouer les aventuriers solo, les mercenaires de l'ombre), vous lui avez proposé une place pour qu'il n'arrive finalement à vous présenter ses lettres d'adhésion dans vos rangs. Il était souriant, ce jour-ci, malgré que ce dernier sourire ne cachait que de sombres rires de tristesse, de larmes.
Sombres, telle sa dague l'est lorsqu'elle égorge les bandits et ceux qui osent s'attaquer à ses amis.
C'était l'histoire de Tenebrous. Puisse-t-elle continuer encore longtemps si mon envie l'envie.
Dernière édition par Tenebrous le Mer 27 Nov - 12:20, édité 3 fois
, je suis impressionné. J'attend la suite avec impatience 